Faut-il un/des salariés à l'atelier vélo?

Salut,

Je trouve que le salariat donnerais effectivement une tout autre direction a la casa, mais ce n'est pas vraiment de cette manière que je l'avais imaginé.

Qui plus est dans cette rapidité, on viens a peine de trouver un local on ne sais pas encore comment l'on va goupiller tout ça et on pense déjà a une embauche ?

Si embauche il doit y avoir je préférais que cela ce fasse dans un deuxième temps voir troisième, mais avec candidature ouverte a n'importe qui.

Je n’étais même pas au courant lors de la création de la casa de l'orientation prestataire de services que l'assos est train de prendre, je suis un peu déçu.

A +

Matthieu Faye a écrit:
Je pense que cette question soulève la question de l'ambition que nous avons pour notre structure:

- Garage entre copains à courte portée et plutôt fermée
OU
- Maison du vélo à grande portée, ouverte à tous durant un nombre d'heures conséquent par semaine  avec un garage, des projets, un point d'info et d'échange autour du vélo.

Salut !

Pour ma part, l'un n’empêche pas l'autre.
Cependant, en ce moment, je suis contre l'ouverture de permanence et d'aide à la réparation de vélos par un salarié seul, peut importe le salarié, pour les mêmes principes défendus dans mon précédent message.

Par contre un salarié pour animer des prestations spéciales type Canet, pour faire vivre les partenariats ... Pourquoi pas.

Je pense vraiment que ce sujet doit être débattu en réunion 

Je pense que si l'on souhaite avoir un impact et un nombre satisfaisant d'adhérents nous devons avoir des horaires d'ouverture fixes et proposer des plages horaires en dehors des ouvertures classiques de 18h à 20h. À mon sens, seule l'embauche d'un salarié peut permettre à l'asso d'avoir des horaires d'ouverture fixes, non seulement pour accompagner les adhérents dans la réparation de leur vélo mais également pour accueillir le public et les curieux qui souhaitent obtenir des renseignements sur notre asso nouvellement créée. C'est de cette manière qu'on se fera une place et un nom à Perpignan. 
Si nous ouvrons 1 ou 2h par jour, et que certains jours nous ne pouvons pas ouvrir parce que les bénévoles ne sont pas disponibles, les gens ne viendront pas.

Je pense que cette question soulève la question de l'ambition que nous avons pour notre structure:

- Garage entre copains à courte portée et plutôt fermée
OU
- Maison du vélo à grande portée, ouverte à tous durant un nombre d'heures conséquent par semaine  avec un garage, des projets, un point d'info et d'échange autour du vélo.

Les maisons du vélos disposant de salariés ont certes, moins de bénévoles actifs, mais elles ont une influence et une crédibilité plus grande sur leur territoire.

Reste à savoir ce que nous souhaitons faire de l'asso. Pour ma part, j'aimerais que l'asso reconnue d'utilité publique, qu'elle soit un vecteur du développement de la part modale à Perpignan, reconnue et ancrée sur le territoire

Salut à tous,

désolé, je ne suis pas très réactif ces derniers temps pour la casa. Je voulais rebondir sur ce thème. Je viens de lire vos posts, et je me rangerai plutôt de l'avis de Franck. C'est à dire, que si un salarié devait venir, (et pour moi, ce n'est pas forcément le but de l'association), cela devrait venir dans un second (un troisième?) temps. En effet, j'ai connu d'autres associations pour lesquelles l'utilisation d'une personne salariée conduisait à un désengagement des bénévoles (qui faisait retomber sur les épaules du salarié toute responsabilité) et une perte d'autonomie de ceux ci. Je ne pense pas que ce soit perspicace de mettre ça en place dès maintenant.
De plus, j'aimais bien l'idée de partir sur l'idée d'un atelier totalement géré par des bénévoles volontaires, sans idée de salariat derrière. Je pense que l'approche qu'en aurait les gens du quartier serait différent.
Bref, je ne sais pas si j'ai été très clair
Bon aprem

Je pense que le salariat peut être une bonne idée, mais qu'il faut laisser la responsabilité de l'ouverture des permanences aux bénévoles. Pour moi l'essentiel de la mission serait la coordination des forces bénévoles... Il faudrait aussi intégrer une activité rénumératrice (revente vélos d'occas, animations...)  permettant l'auto-financement d'une bonne partie du poste au bout d'un an, car le CAE, c'est 2 ans max...

Je pense que c'est une très bonne idée, ça nous permettrait de pouvoir accueillir des gens sur des plages d'ouverture plus grandes et de faire avancer des projets.

La création d'un emploi donnerait également plus de crédibilité à notre asso.

Suite à cette rencontre avec le CI&RA, nous avons eu 2 devis :
https://drive.google.com/open?id=0B3gPhc-oZxVnQXRqbUxBZUlER3M

Le premier nous dit combien coûte à l'asso un emploi en CAE suivant le nombre d'heure du contrat et combien est payé le salarié. Pour une personne actuellement au RSA, la prise en charge est de 80% pour les 20 premières heures.

Le deuxième correspond au prix du service de gestion administrative proposée par le CI&RA : rédaction du contrat, fiche de paye, etc...

Le CI&RA nous a également donné des conseils de gestion associative et notamment des fichiers excel pour établir des budgets prévisionnels, réalisés, etc...
=> Voir ici !

On en a un peu parlé en fin de réunion la dernière fois. J'ai dit que j'envisageais d'être salarié de la casa bicicleta l'année prochaine, étant éligible au CAE. L'état prend en charge entre 60 et 90% du salaire.

Pour avoir plus d'éléments, et notamment le cout que représenterait un salarié suivant différentes possibilités (CAE, CAE + complément, "vrai" emplois, etc...), j'ai pris un RDV aujourd'hui (vendredi 10 juillet 2015) à 16H avec le CI&RA, [url=https://avpc.forumactif.org/CI&RA 66 - Centre d%27Initiatives et de Ressources Associatives des Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Orientales]15 rue Ferdinand Buisson[/url]. Marine m'accompagnera. Si d'autres personnes veulent se joindre à nous, ça peut être l'occasion de poser toutes sortes de question à cet organisme expert en aide aux association et prestataire administratif.

je crois pour ma part que l'essence associative et son maintien dépend de l'organisation de l'association en question. Par contre, je pense que l'on doit d'abord définir le périmétre d'activité de l'association. Il est notamment des actions de formation qui nécessite une implication dans la durée qu'un bénévole ne pourra faire.....

Oui et non.

Oui dans le sens ou c'est une ressource indéniable, surtout qu'un CUI / CAE ça peut coûter moins de 100€ par mois selon les critères d'éligibilité du candidat.

Non, car j'ai vu des ateliers vélos en France, je vais pas les nommer car c'est mon point de vue personnel, qui fonctionnent avec des salariés quasi exclusivement, et qui ont perdu leur essence associative.
Si tu remplaces l'engagement d'un bénévole par un temps salarié, le bénévole ne se sent plus utile et se désengage.

J'ai le sentiment que le salariat devrait venir après. Histoire que l'asso puisse se créer d'ici là, avec ses bénévoles son identité ...

la question du bénévolat et salariat relève à mon point de vue de la définition du projet. Pour ma part, j'avais entendu que l'on souhaitait à la fois construire un lieu qui favorise l'apprentissage de l'entretien de son vélo, la rencontre d'utilisateur mais aussi, la formation de nouveau cycliste, et la possibilité d'intervention de formation dans le cadre des Plans de Déplacement d'Entreprise.
si on est dans ce périmètre, ce qui me parait pertinent, je rejoints la position de Tristan, et il faut intégrer très rapidement du salariat dès que nous trouvons la ressource.

Echanges lors de la première réunion : 


Copie message de Astrid :
Nous avons vu un certain nombre de locaux hier et aujourd'hui et aucun local vraiment optimal ...à mon avis. Même 350 € par mois me semble trop... vu qu'il faudra les régler 12 mois par an et qu'on aura fatalement d'autres frais.
Je pense qu'il vaut mieux mettre le fric qu'on aura gagné dans un mi-temps car le bénévolat a tout de même ses limites...)

Copie réponse Frank :
Cependant je suis assez contre un salariat actuellement, alors qu'on est sur une démarche de bénévolat.

Copie réponse Gaël :
Pour ce qui est d'une embauche, c'est peut-être à voir dans un second temps, quand un local serait pérennisé...

Copie réponse Tristan :
Pour l'embauche, je pense que c'est indispensable de l'envisager dès le début du projet, voir de le faire dès le début ... rien n’empêche les bénévoles d'aller participer aux réparations, d'animer le local, etc,  lorsqu'ils en ont le temps, mais il faut une personne formé pour bien le faire et pour le faire toute la journée, ou du moins un maximum de temps dans la semaine. son rôle n'étant pas de réparer les vélos mais d'assister les gens et de leur permettre de venir quand ils veulent dans la journée et pas uniquement de 17 à 20h, par exemple ! ou alors voir un fonctionnement avec un mi-temps, en contrat aider et financer, pour la journée et que les bénévoles prennent le relais en fin de journée et/ou le week-end...